Chantiers de l'Atlantique : innovation et passion, moteurs de l'emploi

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CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE : INNOVATION ET PASSION, MOTEURS DE L’EMPLOI

Véritable locomotive de l’emploi industriel dans la région, Chantiers de l’Atlantique mène depuis plusieurs années une politique active de recrutement et de formation. Une dynamique qui s’accompagne de défis majeurs : attirer les compétences, accompagner la forte activité de l’entreprise dans tous ses domaines d’activités, et accompagner les salariés dans leurs souhaits d’évolution. Béatrice Gouriou, Directrice des Ressources Humaines et de la Communication, revient sur les enjeux et sur les actions concrètes mises en œuvre.

 

Pouvez-vous nous dresser un panorama de l’emploi au sein de Chantiers de l’Atlantique ?

Béatrice Gouriou : Nous comptons un peu plus de 4 000 salariés, des ouvriers, techniciens et cadres. C’est une vraie richesse : près de 150 métiers coexistent, allant de la conception des projets à la livraison du navire ou de la sous-station électrique, en passant notamment par la fabrication et le montage de la structure métallique, l’armement, l’intégration des cabines et la mise en service des installations à bord.

 

A quels grands défis en matière d’emploi faites-vous face ?

B.G : Nous recrutons beaucoup, avec certains métiers en tension car très recherchés par de nombreuses entreprises et avec une pénurie de profils disponibles sur le marché de l’emploi.  Les métiers de soudeurs, charpentiers métaux et tuyauteurs sont particulièrement concernés. C’est aussi le cas pour certains métiers de techniciens comme concepteurs en bureau d’études, superviseurs de travaux. Les compétences en électricité et en informatique sont également en tension.

 

Ces métiers évoluent-ils ?

B.G : Tous les métiers évoluent plus ou moins et à des rythmes différents. Ces évolutions peuvent être liées aux conditions de travail, aux technologies ou aux activités. Notre politique de développement des compétences intègre et anticipe ces évolutions et les nécessaires adaptations y afférentes, avec un rythme soutenu de formation continue.

 

Comment répondez-vous à ces difficultés de recrutement ?

B.G : Sur les métiers en tension, nous accueillons plus de 100 alternants par an. C’est un vrai vivier pour former à nos métiers et, si tout se passe bien, les recruter ensuite. Cette démarche s’inscrit dans un mouvement plus large porté par l’UIMM Loire-Atlantique et ses partenaires, qui œuvrent pour promouvoir les métiers industriels auprès des jeunes générations.
Toujours en matière de formation, nous avons aussi noué un partenariat avec la Fab’Academy et nos co-réalisateurs pour les métiers du bord (tuyauteurs, électriciens, serruriers, mécaniciens …).

Nous travaillons également avec France Travail pour promouvoir et intégrer des personnes en recherche d’emploi dans nos métiers.

Et depuis 2019 l’École Chantiers de l’Atlantique, forme chaque année une cinquantaine de stagiaires aux métiers de soudeur et de charpentiers métaux, dans le cadre de l’alternance. Plus de 80 % des stagiaires sont embauchés en CDI.

Enfin, nous accueillons environ 200 stagiaires par an.

 

Quels autres leviers mobilisez-vous pour recruter ?

B.G : Depuis 2013, nous recrutons fortement chaque année. Même si le rythme va se stabiliser autour de 250/300 CDI par an, cela reste élevé. Pour y parvenir, nous travaillons en amont avec les écoles, dans l’Ouest et ailleurs en France, afin de mieux faire connaître notre entreprise, nos activités et nos métiers.

Nous menons aussi des campagnes de communication annuelles. Le bouche-à-oreille joue également un rôle important : un certain nombre de candidats vient par recommandation de nos salariés.

 

Et sur le plan local ?

B.G : Nous travaillons avec la mairie de Saint-Nazaire et la Carène notamment sur la question du logement qui reste difficile sur le bassin d’emploi.

Pour faciliter l’installation des nouveaux salariés, nous avons également acquis une dizaine de logements temporaires, qui leur permettent de se loger rapidement à leur arrivée avant de trouver une solution durable.

 

Quels sont les atouts de l’industrie pour les futurs salariés ?

B.G : Chacun peut trouver sa place dans l’industrie. L’industrie évolue, innove, elle accompagne la transition énergétique. Elle propose des métiers techniques et variés. Il faut continuer à valoriser cette filière et montrer qu’elle représente un secteur d’avenir.

 

Et comment Chantiers de l’Atlantique se distingue-elle ?

B.G : C’est une entreprise de plus de 4 000 salariés, à taille humaine et avec de belles valeurs humaines qui nous rassemblent : collectif, passion, respect, engagement et progrès.

C’est une entreprise dynamique, où le progrès, l’amélioration continue font partie du quotidien. A Chantiers de l’Atlantique, nous menons des projets innovants et ambitieux, qu’il s’agisse de navires civils ou militaires ou de sous-stations électriques pour les énergies marines renouvelables.

Nous sommes acteurs de la transition énergétique, à travers tous nos projets.

C’est une entreprise passionnante, où le collectif tient une place essentielle. Chacun contribue, en équipe, à la réussite des projets, défis techniques et humains.

Nous avons environ 150 métiers, essentiellement localisés sur un même site à Saint-Nazaire. Nous pouvons donc offrir de vraies opportunités de carrière pour ceux qui le souhaitent. La mobilité professionnelle aussi bien verticale qu’horizontale est très dynamique.

 

Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes qui hésitent à se tourner vers l’industrie ?

B.G : Travailler dans l’industrie, c’est être certain de ne jamais s’ennuyer. Travailler à Chantiers de l’Atlantique, c’est avoir l’opportunité de contribuer à des projets passionnants, avec des personnes passionnées.  


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